Et si on changeait les choses ?
David sasportes, CMO chez Wismee
Le chômage des jeunes en France est un problème de longue date qui a connu des hauts et des bas au cours des années. Selon les données de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), le taux de chômage des
jeunes en France (âgés de 15 à 24 ans) était de 21,9% en 2020, ce qui était légèrement supérieur à la moyenne de l’OCDE de 12,9%.
Le chômage des jeunes peut avoir de graves conséquences sur leur avenir professionnel et sur leur bien-être économique à long terme. Les jeunes qui sont au chômage ont tendance à avoir des salaires inférieurs aux plus âgés qui ont un emploi, ce qui peut entraîner un cercle vicieux de pauvreté.
Une des raisons à cela est le manque de possibilités d’emploi pour les jeunes. En effet, de nombreuses entreprises préfèrent embaucher des travailleurs expérimentés plutôt que de prendre le risque de former de nouveaux employés. De plus, la crise économique et les différents plans de licenciement ont eu un fort impact sur les jeunes, qui ont été les premiers à être licenciés. (ce qu’on appelle LIFO “Last In First Out” en économie)
De plus, de nombreux jeunes ne possèdent pas les compétences nécessaires pour répondre aux besoins des entreprises, soit parce qu’ils n’ont pas suivi la formation adéquate, soit parce que le système éducatif ne les a pas suffisamment préparés à l’emploi (et c’est notamment le cas pour les jeunes sortant d’université)
Pour lutter contre le chômage des jeunes en France, de nombreuses mesures ont été mises en place ces dernières années. Le gouvernement a notamment lancé des programmes de formations professionnelles pour aider les jeunes à acquérir les compétences nécessaires pour trouver un emploi. De plus, il y a eu une augmentation de l’apprentissage et de l’alternance (avec par exemple l’aide de 8000€ donnée aux entreprises qui recrutent des alternants pendant le covid), qui permettent aux jeunes de se former tout en travaillant et de mettre en pratique ce qu’ils ont appris.
